Stage National Jeunes – 25, 26 et 27 Octobre
Stage National Jeunes – 25, 26 et 27 Octobre

Stage National Jeunes – 25, 26 et 27 Octobre

Trois jeunes de Bordeaux ont participé au premier Stage National Jeunes de la saison, les 25/26/27 Octobre à Limoges : Julia, Ariste et Lana.

Pour profiter collectivement de leur expérience, nous avons demandé à Julia de nous faire un retour sur le stage. Merci à elle ! Et bravo à nos valeureux juniors d’avoir affronter trois jours de stage intensifs !

Le Stage National Jeunes ! vu par Julia

Jour 1 : Nous voilà tous en pleine forme et (presque) prêts à affronter trois jours intensifs de kendo à Limoges ! . Après quelques instants de stress quant au programme et aux 70 autres jeunes, nos premiers coups de shinai se sont révélés… peu coordonnés. Entre ceux qui n’armaient pas assez et ceux au kiaï fatigué et léger dû a la digestion, il y a eu de quoi rigoler !

Heureusement, les sensei nous ont mis au travail sérieusement dès les premières minutes. Ils nous ont fait répéter différents suburi pendant 30minutes pour l’échauffement, histoire de « réveiller nos esprits et nos muscles »… sauf qu’à la fin, on n’était plus sûr d’avoir des bras, et encore moins pour le reste de l’après-midi . La première séance de kiri-kaeshi a été un beau mélange de mouvements hésitants, incertains et de regards perdus entre nous 3 mais aussi les autres jeunes, mais on y a mis tout notre cœur, même si on ne savait pas trop où aller parfois, surtout avec la quantité de pratiquants.

Étant répartis par niveau, c’était tout de suite plus agréable  pour pratiquer, surtout quand on voit les jeunes ayant gagné les coupes de France a de multiples reprises et leur niveau très élevé généralement. 

Jour 2 : Les courbatures et les ampoules ? Bien sûr qu’elles étaient au rendez-vous, même pour lever nos bouteilles d’eau, c’était difficile. Mais pas question de se laisser abattre, tout est dans le mental  ! Cette journée a été marquée pour principalement travailler des techniques de combats plus destinées aux compétions, où il a fallu concilier vitesse, puissance, et… la capacité à rester debout malgré la fatigue. Quelques coup mal placés et certains empalements mais on a tenu bon et nous sommes même fait une amie d’un club de Lille : Alice.

Puisque nous étions nombreux à faire ce stage pour la première fois, passage obligatoire pour nous 3 (et les autres nouveaux), j’ai nommé : les présentations. D’où nous sommes, combien d’années de kendo avons-nous fait jusqu’ici, notre enseignant -avec si possible une anecdote hehe- puis une blague ou un talent. Moment un tantinet embarrassant on le reconnait, mais qui s’est suivie d’une remise de fighting spirit improvisé, gagné par notre chère Lana, qui comme a son habitude, les gagne et les mérite. 

Jour 3 : Le dernier jour, ou plutôt dernière matinée, c’était un peu la « survie ». On était bien lancés avec nos techniques de base, mais le manque de sommeil avec le réveil a 5h50 pour l’entraînement avec le petit déjeuner. Les efforts répétés ont transformé certains d’entre nous en « kamikazes involontaires » : coups trop forts, déplacements désordonnés, et les visages fatigués alliés au kiaï irrégulier en disaient long.

Après une petite pause pour prendre notre petit-déjeuner, nous avons continuer avec des combats improvisés, où tout le monde s’est donné à fond, même si nos coups de « men » finissaient parfois sur le casque du voisin.

Puis pour conclure nous avons fait un exercice d’un tout autre niveau : le kobun-geiko. Un exercice alliant divers enchaînement ; ici nous avions 10 secondes de kiri-kaeshi, puis 10 secondes de men et kote, 10 secondes de men et hiki kote, 10 secondes de debana men et pour finir 10secondes de geiko. Et bien, après le premier, je peux confirmer que les suivants nécessitaient de l’énergie que nous n’avions plus, d’autant plus qu’Ariste et moi avions respectivement débuté avec des sensei…

Avant les étirements finaux, nous avons enfin fait les haya-suburi qui comptaient chaque écarts et manque de réaction et d’organisation de notre part… au total : 200. Bien qu’ils aient été répartis avec un minimum selon les groupes, j’ai décidé d’aller jusqu’à mon max sans l’accompagnement de mes chers camarades de club.

Bref, c’était trois jours intenses, remplis d’apprentissages… et de fous rires garantis !